Welcome to Abandon...

***Les yeux comme des soucoupes, le jeune homme dévisageait celui qui, fièrement, faisait un sitting sur son torse.***

- Barre toi saleté d'cafard !

***Du revers de la main il fit décoller l'insecte qui, vexé, lui fit un imperceptible bras d'honneur. Il s'assit sur ce qui semblait être sa couchette et observa les mur gris et les barreaux de "la Tambouille au Cactus", l'accueillante prison de la ville d'Abandon.

Puis la douleur emplit sa tête. Son visage était boursoufflé et son corps couvert d'hématomes mais la douleur ne résidait pas en surface, elle provenait de l'intérieur de son crâne. Comme une lame de scie elle raclait -les parois de sa cervelle.***

- Mais qu'est ce que je fous là bordel !?

***Les souvenirs était flous, les images se mélangeaient en un chaos lancinant dont chaque bribes semblait planter ses petits crocs pointus au coeur même de son cortex cérébrale.

A part celui du sang, un gout particulier hantait la bouche de Murdok, un gout amer que transportait sa salive pâteuse. C'était celui de l'alcool de cactus.

Soudain sa mémoire s'arrêta sur une image, un paysage désertique, un panneau métallique criblé de coup de fusil.***

"WELCOME TO ABANDON"

- Bon sang ! Ca...



...lui revenait. Il était arrivé là par hasard, comme une fleur, on lui avait dit:

- Va s'y mon gars tu verras, dans l'désert y'a plein d'trucs cool à fumer, plein d'cactus !

- Ca s'fume les cactus ?

Avait il répondu. Pour en avoir le coeur net il avait prit la route le jour même, fallait qu'il sache et puis rien ne l'retenait plus, à part peut être sa convocation au tribunal de l'empire brun.

- Au diable le tribunal et VIVA PAMPA !



- Wé... Viva pampa... Tu parle d'une galère... Souffla t'il au fond de sa cellule.

***Mais les souvenirs devenaient de plus en plus clairs, de plus en plus précis, aussi, il continua le flash-back.***



La ville d'abandon, même si elle portait un nom plutôt zarb ne lui avait pas parut si hostile que ça, il se rappelait même avoir trouvé l'auberge plutôt sympa au départ.

D'ailleurs il y'avait passé la nuit, c'est à partir du petit déjeuné du lendemain que tout avait vrillé.

- J'te paye un verre l'ami ?

Un homme un peu louche certes mais souriant l'avait accosté. Un godet ça se refuse pas, même à sept heure du mat. Enfin c'est ce qu'il pensait avant de poser son troisième verre d'alcool de cactus sur le comptoir...

Puis le gars lui avait proposé un drôle de plan.

- Ecoute, toi et moi on sait qu't'as pas d'fric et qu'si tu t'dépêche pas d'en faire tu va finir tout crevé d'faim, j'me trompe ?

- Euh... répondit Murdok, vaseux.

- Bon. Moi j'te propose un truc. Si tu m'file 50 balles j'te montre comment t'faire du blé à l'oeil ! Qu'est ce que t'en dit.

- Euh... Hé bin je... Là j'suis un peu, euh... Fraca donc je sais pas tr...

- T'inquiète y'a pas d'lézards j'suis pas un carotteur, sérieux tu crois qu'si j'voulais t'carrot' j'taurais payer à boire comme ça? évidement qu'non, non non moi sérieux j'te trouve cool, dés l'départ j'l'ai vu qu't'es un bon gars, alors j'me suis dit qu'fallait que j'partage mon expérience avec toi. Parcque t'es nouveau et qu'si personne te donne ta chance tu va crever là la gueule ouverte. Tu vois ? No soucy.

- Wé mais bon...

Bref, le gars lui avait finalement extirpé 50 balles et l'avait trainé dehors. Pendant une demi heure ils avaient fait le tour de l'auberge pour y entrer par une fenêtre. Murdok se laissait trainer, il était bourré comme un coin, les fourmis doivent d'ailleurs être en train de finir les reste de ce qu'il a lâché dans l'bosquet près d'l'entrée. Ensuite ils s'étaient faufilés discrétos jusqu'à la caisse et là:

- Tends ta main.

Murdok tendit sa main tremblante et le mec louche enfonça dedans une poignée de biftons bien verts.

- Allez cassos ! Et surtout tu fais comme si de rien n'était.



- Râaa il m'l'a mise bien profond c'fumier ! Pesta t'il en frappant le béton.

***Il tenta de se lever de son pieu mais ses jambes étaient molles, il soupçonnait même un fracture au vu de la douleur que déclencha cette tentative...***

- En tout cas ils m'ont foutu dans un sale état...



"Ils", s'était les trois flics et les deux malades qui lui étaient tombés dessus quelques heures après, en plus des coups d'épées, il y'avait trois maitres d'armes complètement barrés qui lui filaient des coups de lattes en pleine face. A huit contre un, il avait même pas eut le temps d'essayer de se rendre pour expliquer le problème qu'ils l'avaient déjà mit dans l'coma. Et puis aprés "zou", au gnouf...

Et en prime, en comptant son fric, il s'aperçut l'embobiner de service lui avait ponctionné la quasi-totalité de ce qu'il lui restait...



- Arf... Gémit il en s'effondrant sur sa banquette. Il me faut un avocat...

- Pourquoi t'as faim ? Plaisanta le garde en se gaussant comme un gros porc. Tiens fais tô d'la tambouill' ça t'occuperas au lieu d'baragouiner tout seul comme un pignouf.

***Murdok reçu un morceau d'cactus sur la figure...***

...WELCOME TO ABANDON...

*Quelques heures plus tard elle refit son appartition a Murdok*

Pouyou o\ *fit elle un bras au dessus de la tete*

Je suis ta nouvelle copine de cellule, on va pouvoir parler d'alcool et toussah des us et coutme de la province, ce qui t'evitera d'autre peine, et de la possiblité de prolongé ta vie ici !

*Murdok regarde Arcueid semblant ne pas comprendre ces propos. Arcueid reprend.*

Oui prolongé ta vie a abandon, excuse moi.

*Le garde bouscule Arcueid en prison, et s'intal près de son nouveau pote o\.*

*Après avoir passée en visu toute la cellule, elle tombe sur un petit rebelle tout pas bÔ genre bishonen...*

Qu'est ce tu regarde? tapette va...tu es un bisho ou quoi ?

*Celui ci prend peur et part a l'autre bout de la piece.*

Ouah ya grave de comateuh ici !

'fiou j'vais pouvoir me reposer s'tu veux parler, pas de soucis je suis la.

*Arcueid se retour et sort de son blouson, une cannette d'alcool de cactus.*

***A la vue de la canette, Murdok ne pu retenir son estomac traumatisé, les quelques habitants vivant sous le lit remercièrent le dieu des cafards pour ce don du ciel.

Murdok regardait la jeune femme à ses cotés, il se dit qu'avec la tronche enflée qu'il avait et son halène de vieux bouc il pouvait garder ses numéros de charme et surtout être heureux que quelqu'un daigne lui causer. Elle était un peu chelou, certes m'enfin c'était toujours mieux qu'les cafards. Il resta quand même méfiant, il avait pas l'intention d'se faire avoir une seconde fois. Au bout d'un court instant il dit ( en prenant bien soin de pas souffler trop fort, les vapeurs digestives de cactus c'était peut être toxique.)***

- Salut... Ca fait longtemps qu'tu squouate ce bled ? J'veux dire, t'as l'air d'en connaitre un rayon niveau cactus tout ça, t'es surement du coin ?

***Murdok, dans un état quasi "comatesque" ramassait les morceaux de tarte et les engouffrait comme s'il n'avait pas mangé depuis une quinzaine.***

- Mwé... M'en fout j'vais toute me la bouffer.

***Et c'est ce qu'il fit, la tambouille au cactus lui fillait la gerbe et une bonne tarte, même avec élan, c'était quand même moins pire et pis y'avait pas d'épines. Mais bon, y'avait rien a faire, son moral était en chute libre...***

- J'viens de loin tu sais, loin dans l'empire... Mais j'voyage, j'roule ma bosse comme on dit.

Ah wé j'ai entendu parler de ce démon, Pampa, mais l'autre fois quand j'ai bu comme un trou j'l'ai pas rencontré, pourtant ça aurait pu être sympa... Enfin j'crois...

Toi qui bois comme une éponge seche, tu l'as déjà vu l'animal ?

* FLo passe à la prison pour voir si il y a quelques cas à défendre…

Il trouve Arcueid et l’inconnu en pleine discussion autour de bouteilles de cactus. *

- Et bien, je vois qu la prison n’est pas si terrible qu’elle y parait.

* Arceuid se lève et va saluer FLo. *

- Dit donc, le Troll, tu l’as bien amoché le visiteur… il n’a pas l’air si terrible que ça au final!

* FLo se penche su le coté pour voir l’autre prisonnier. *

- C’est vrai qu’il n’est pas très joli, mais je ne sais pas si j’y suis pour grand-chose.

* Puis s’adressant directement à Murdok. *

- Je sais, ça fait mal les baffes de trolls, mais faut nous comprendre, avec tous les Elmériens qui viennent faire n’importe quoi ici, on ne peut pas se permettre d’attendre que les personnes recherchées se livrent gentiment… Autant, on est accueillant envers les personnes en visite, autant on ne peut pas accepter les gens qui se retrouvent avec de l’argent qui ne leurs appartiens pas dans les poches.

Bon séjour à vous deux, je repart travailler.

***En voyant entrer le troll, Murdok eut un tressaillement , tremblotant il l'observa attentivement pendant que l'animal causait avec sa camarade de cellule qui avait soudainement un drôle de gout d'colabo. Mais le troll se mit a lui parler. Murdok resta silencieux, il semblait vraiment avoir les chocottes et ce n'est que lorsque son agresseur fut loin qu'il osa de nouveau ouvrir la bouche... ***

- Tu paie rien pour attendre "le poilu". Marmonna t'il pour tenter de sauver la face.

***Arcueid commença a lui parler, il l'observait d'un oeil suspicieux, il attendit qu'elle ait finit pour lui dire:***

- C'est quoi le trip ? Tu l'connais le barbare ? Ils m'ont tabassé lui et sa collègue, avec trois maitres d'armes complètement barrés les types, moi j'leur ai gueulé d'arrêter, que j'me rendais et tout. Tu parle les gars c'est des malades et les flics sont arrivés juste après pour m'faire manger l'bîtume. Nan sérieux c'est tes potes ?

Ahhhhoooooooooouuuuuuummmm...

Une masse sombre s'avance dans l'hôtel d'Abandon, gloussements à l'appui, et tente d'attirer l'oeil du serveur...

Brouhoum, puis-je un instant manger ce pour les belles cailloutes que là-voici?

Tendant deux mains décharnées pleines de gravâts fraichement abrasés, un regard niais empli d'interrogation, Urzah attend patiemment la réponse de l'humain...

- Pas d'écus, pas repus! Maintenant dégage de mon hôtel, gros rat puant, retourne dans ta station d'épuration!

- Brahahoum, station des pus rations? Houhoum, boroum, qu'une idée voilà bonne...

Le sourire sur le visage, la masse se retire lentement, laissant après lui une envolée de poudre de roche... Pris d'une quinte de toux, en plein coeur de la poussière, le barman hurle une invective pleine de mépris... Mais le voile retombé, nulle trace de cette... chose...

Quelques instants plus tard, en plein coeur de la station d'épuration...

Barabaroum, Bron, ils gentils sont, à Abandon!

Un sourire sagace et une lueur malicieuse s'est à présent incrusté sur le visage d'Urzah, alors qu'il plonge au beau milieu des rejets de la station, en chantant...

Eh oh, eh oh, on rentre du boulot...

***L'air était frais, un léger soleil matinal brillait au loin sur les pics rocheux, les papillons papillonnaient joyeusement et tout cela, Murdok n'en profitait pas... Ses yeux étaient gonflés et son nez encore bouché par le sang qui avait coagulé à l'intérieur et puis au fond, il l'avait trop mauvaise pour être heureux d'être content... Non seulement il s'était fait enflé du fric, il s'était fait traiter comme un voleur, il s'était fait accueillir à grands coups d'lattes mais en plus, à deux pas de la prison, le fameux extorqueur qui l'avait fait plonger l'attendait, à peine l'eut il approché, que l'homme au chapeau noir l'attrapa par le col :**

- Alors ? La tôle t'as plue on dirait, tu t'fais des copains...

***Murdok, bien que faible, perdit vite patience et se débattit violemment:***

- Lâche moi face de !

***Il s'arrêta net, quelque chose de glacial et pointu se posa sur le côté de sa pomme d'adan.***

- shhhhht, prononça lentement l'homme, ne dis rien mon ami, parfois, il faut savoir écouter au lieu de débiter des monceaux de stupidités.

***Le jeune homme maudit une fois de plus le dieu improbable qui jouait avec son existence et écouta, transit:***

- Tu vois, moi j'ai des copains partout, mais vraiment partout tu comprend ? Et bin l'un d'eux ma raconté une histoire un peu tristoune...

***Le gars s'arreta une seconde, ses yeux étaient plein de haine et à la fois, la situation semblait l'amuser. Murdok ne savait que faire, aussi, il ne fit rien.***

- C'est l'histoire d'un gars, un bon gars tu vois, qui sort un autre gars d'la misère, mais tu vois le gars il fait ça par pure charité pas d'entourloupe et tout. Bon tout les deux il font un plan pas très réglo et tire un peu d'pognon tu vois l'genre ? Un peu cliché mais bon... Bref, au final le gars pour aider l'autre tu vois, il lui file tout l'argent, sympa quoi, grandeur d'âme respect, genre limite walt disney, et manque de pot, va savoir pourquoi, le miséreux du début il se fait choper et il est mit en tôle. Bon ca craint c'est clair mais bon... N'empêche qu'à peine arrivé en zonzon, le sale petit misérable crache tout, il balance l'autre, il fait scandale en gros il trahit l'immense amitié sempiternelle et la confiance sans limite que l'autre lui porte. T'imagine ? L'halu sans dec ! Le type il descend son pote comme si c'était d'sa faute si les flics lui étaient tombés dessus ! Grave ça hein ?

***Le type appuya un peu sur la lame histoire de rendre le récit plus palpitant, et effectivement, Murdok avaient des palpitations...***

- Alors mon ami, dis moi, comment elle se termine cette histoire ?

***Le silence fut long, le jeune homme savait que quoi qu'il dise, ca allait pas lui plaire, dépité, il lâcha:***

- Et merde qu'est ce que t'attends d'moi au juste ? J' suppose que t'es pas assez stupide pour me planter là, au milieu d'la rue, à deux pas d'la prison, alors tu veux quoi ?

***L'autre se mit à rire, il rangea son stylo plume dans sa poche et prit Murdok par l'épaule.***

- T'es pas si bête que ça finallement, en tout cas tu comprends vite. Allez va, j'te fait un prix, t'as pas l'air de rouler sur l'or alors pour toi ce sera 10 sacs, 100 balles pour ta p'tite vie d'peigne cul, ça m'parrait honnête non?

***Murdok s'écarta du type, lui donna un billet d'50, lui promit le reste et entra dans le premier bâtiment à sa porté.

Il due travailler toute la journée pour trouver la tune qui lui manquait, il lavait les vieux, il faisait les lits, petit job à l'hopital quoi. Bref, le soir arriva et il sortit du bâtiment pour rejoindre l'auberge.

Au premier croisement, l'homme l'attendait:***

- Tiens ! Mais regardez qui va là, mon chère ami tirelire ! Le pognon vite !

***Murdok jetta un petit sachet remplit de pièces au pied de l'autre.***

- Teins, prend ton fric et barre toi, j'veux plus jamais avoir à faire à toi, t'approche plus jamais...

***La tête dans les épaules, la mine pitoyable, Murdok poussa la porte de l'auberge en comptant les quelques kopeks qui constituait son trésor, de quoi dormir, manger, c'était déjà ça...***

Journée pluvieuse, journée heureuse... Si bémol...

Un tout petit chat, tout petit, tout rikiki, hihi. Une petite fille, les yeux qui brillent. Une blondinette qu'est-ce que c'est chouette!

Journée grisaille, diamant se taille... Fa mineur 7ème...

Dans la station, tout est bon. Et lave et frotte pour que ça brille... Bouraroum! Et Siffle et chante pour une panse... grgrgrgr...

Rababrohoum, de faim la j'être en la mort, chat petit qui poisson manger cherche! Serveur de ami moi accueillir va bien! A table la!

La majeur...

Le temps d'un battement d'aile de crocrodile, d'un cil de dromaludaire et de doigts d'un anthropophage swingueur charleston qui se régale, la danse reprend jusqu'à l'auberge.

Do dièse chahuté.
Collision.
Le son dérape, et se rattrape.
Un cri bémol, tout en Sol, complainte du fol...

Ohhhhhhhhhhmmmmmmmmmmmmmm...

Homme renversé, affalé, énervé... Prêt à cogner?

Le temps suspend son cours... Western, duel, un harmonica résonne d'un son mystique, plus un bruit, battements de coeurs, tadam, tadam, tadam... Yeux plissés, voile de poussière, vent mugissant sous un soleil aride... Jambes arquées, mains aux côtés. L'harmonica cesse. Il est temps, et son cours reprend. Un évènement...

Duel.

Silence.

BAARAAAAAAABAROUHOUUUUUUUUMMMMMMM!

Si en quinte, un plainte...

L'homme au sol rigole du sanglot de l'énorme bestiole.
Douleur...

La chose se tient le nose, filet de sang s'en écoule.

Silence.
Le vent retombe. De la bête le torse se bombe.

ATCCCCCCCCCCCHHHHHHHHHAAAAAAAA

Filet de sang sur les vêtements... Grand sourire niais...
Oubli. De quoi? De qui?

Hakraboum, houhoum, quoi toi petit à terre homme dessus faire? Toi rigolo être tu!

Rire enjoué, pas falsifié...

Candeur niaiseuse d'une journée pluvieuse... heureuse...

L'homme à l'odeur carcérale se relève... Que va-t-il faire?

- Et MER... .. .

***Murdok reste un moment le cul par terre, il observe la chose avec ses deux yeux ronds, au début il l'avait prit pour une nouvelle agression, un coup du sort, encore. Mais finalement à bien y réfléchir...***

- Woow ! Bin toi alors ! Mais là mais waow ! C'est à toi que revient la palme, t'es de loin la plus hallucinante des hallucinations qu'il m'a été donné d'halluciné jusqu'à maint'nant. Faudra que j'pense à remercié Frédo pour le tuyaux, il avait raison, les cactus c'est... Awa... Bon l'effet vient pas dessuite mais quand ça tombe, ça fait pas dans la dentelle, regarde toi, t'es tout... Heu... t'es quoi au juste ?

***Il se lève doucement, fait le tour de l'étrange bête, l'observant de long en large et en travers. Le jeune homme se met à rire, puis il pose sa main sur l'épaule de son nouveau délire psychédélique.***

- Ca va j'tai pas fait mal au mal moins ? PFFfffrrrfff, j'suis con, t'es une hallu... Ca souffre pas les hallu... Hein ? En tout cas c'est ouf, t'es vachement bien fait, même l'odeur et tout, nan franch'ment respect. T'es interactif ? j'veux dire quand j'te parle là tu m'entends ou t'es juste une espece de projection bestiale de mon humeur du moment ?

***Murdok reste là, béat une fois de plus, il a du mal a comprendre c'qui c'passe.***

- Mais wé j'étais avec euh... Nan laisse tomber va, j'voudrais pas compromettre mon intégrité psychologique.

***Il se frotte les yeux, se gratte un peu la tête histoire de faire fuir les poux, se cure un peu les nasaux puis reprend.***

- En effet j't'avoue qu'en ce moment j'ai un peu d'mal à garder les fesses sur terre... Ca dois être la fatigue, ou le choc de l'autre jour, ou le jus de cactus... Bref, alors t'as un chez toi ici, à abandon, mais dis moi, euh... Ta femme, elle va pas l'prendre mal si j'squate la douche ? Et le poilu aussi il vit dans ta maison ?