Les méchants policiers

La petite fille :

***
Elle se promène, avec son chat. Elle sautille sur quelques dalles de la rue, en faisant bien attention de ne pas marcher sur les lignes,
Ou un crocodile risque de la mordre, lui a dit le chat.
Elle ne sait pas bien ce que c'est qu'un crocodile, mais si le chat a dit que c'était dangereux, il fallait bien faire attention.

Elle s'arrête en manquant de s'étrangler. L'ongle de son gros orteil frôle la ligne.
Son coeur bat si fort qu'elle doit le tenir à deux mains pour ne pas qu'il s'enfuit.

Elle l'a échappé belle cette fois-ci, et maintenant elle n'ose plus sauter les dalles deux à deux.

Sage.
***


Le chat :

Gueule de bois, langue de fer, si j'mens j'te paie un verre !

***
Qu'est ce qui lui avait prit de parler de crocodile à la gamine ?
Elle sautait dans tous les sens à présent, et chaque saut était comme un coup de marteau sur la pauvre tête du chat.
Les oreilles aplaties, la queue trainant misérablement derrière lui,
Les yeux a demi fermés et le poil ébouriffé,
Le chat est malade.
***

Connerie d'alcool de cactus, de province pourrie !

***
Il rêverait de se coucher, même là, en plein milieu de la rue.
Ou, peut-être, surtout là.

Il se concentre sur les talons de la petite fille et la suit en essayant de mettre de côté le gargouillement de ventre qui commence à être inquiétant.

Lorsqu'elle freine, ses réflexes trop ralentis ne lui permettent pas de s'arrêter à temps, et il se cogne dans les pieds de la petite fille.

Les fesses en l'air, la tête dans le sol,
Autruche poilue.

En ouvrant légèrement une paupière, il avise à droite une magnifique plate bande, qui ne semble attendre que lui, et ses besoins si naturels.

Il gratte plusieurs endroits, en piétine d'autres, avant de trouver une terre qui convienne bien à la confection d'un trou.
Une fois le trou fait, il regarde bien que personne ne puisse le voir, et ni une ni deux, son affaire est faite, et le trou est rebouché. Le temps de sentir quelques fois qu'aucune odeur ne veuille s'enfuir par un bout du trou qui serait mal recouvert, et le voilà qui rejoint la petite fille, qui, aimable, avait pris l'habitude de faire le guet dans ses moments là.

Le chat se dit qu'il ne ralera plus aujourd'hui: même si l'alcool est fort, les plates bandes sont agréables à la patte et ailleurs.
Et ce n'est pas négligeable !

Il s'avance vers la petite fille, ayant en tête l'idée de se coincer sur son épaule, sous le chapeau, là où il devra sortir les griffes pour tenir en place, certes, mais là où au moins ses coussinets seront au chaud.

La petite fille est de dos, et il bondit sur elle en même temps que trois policiers.
Il siffle tant et si bien qu'il ne comprend rien à ce qu'ils peuvent dire.

Malheureusement, il se retourne une griffe dans la bataille, et il est obligé de faire une pause pour lecher sa blessure.

Mais n'ayant pas de pouce pour faire ce signe si conventionnel visant à arrêter une bataille le temps de reprendre son souffle, les policiers ne comprennent pas qu'il souhaite stopper l'affrontement, et amènent la petite.
Violemment.
Encadrée par deux d'entre eux, tirée par les bras, ou plutôt par ses manches, elle ne touche plus le sol.
Un pantin débraillé.
***


Les policiers :

Pou'quoi k't'as piétiné les plates bandes d'là ?

...

Kek't'fais do'ors ?

...

T'sé ou k'elles vont les tit' fill' qui répond' pas ?

...

Allez, hop !

***
La petite fille se mord les lèvres, et serre de toutes ses forces.
Pourvu qu'ils ne l'amènent pas voir les crocodiles.
***


Le chat :

***
Il ne s'agissait pas finalement d'une griffe retournée, elle était simplement fendue dans un petit coin. Il perdrait l'affutage qu'il avait mis quelques semaines à réaliser, mais allons.
Il retient son souffle,
Prend le bout de griffe dans ses dents et tire d'un coup sec.

Il pousse un miaulement offusqué.
Regarde à droite, à gauche,
Personne n'a entendu.

L'auberge.
Il faut aller chercher Holy Shit, ou qui, n'importe !
Il faut qu'ils aillent récupérer la petite fille.

Il court comme s'il avait un crocodile aux fesses, les moustaches collées à ses joues par la vitesse incroyable à laquelle il file.
Il arrive en trombe sur le devant de l'auberge, au même instant où le dernier arrivant referme la porte d'un coup sec avant que la chaleur de l'intérieur ne s'échappe.

Et la porte est autrement plus dure que les talons de la petite fille.

Complètement sonné, il essaie de voir autre chose que du flou, partout.

Puis il abandonne, reste à terre, et hurle.
***

Aidez moiiiiiiii !
Euh non, aidez ma petite fiiiiiiiille ! Y'a les policiers qui l'ont prise !

***
Le chat pleure.
C'était la meilleure petite fille qui l'avait trouvé,
Et jamais, jamais, elle ne lui avait donné de coup de pied.

Mais l'auberge est fort bruyante, et les cris du chat pas si forts.
Ses moustaches tombent lamentablement.

Et il imagine, si personne n'entend,
Et s'il doit reprendre la route seul...
***

" Ah te voilà toi ! "

/* Alors qu'il commençait à y avoir du monde dans l'auberge, pour la fête de ce soir, Coleen avait presque pris le chat par surprise : elle l'attrape par la peau du haut du cou et le lève légèrement */

" Alors gros malin, on vient piquer du poisson ? "

/* Visiblement, elle n'avait pas entendu un traitre mot de ce qu'a dit le chat. A croire qu'elle avait les yeux rivés au sol de peur qu'il lui chuchote encore quelque chose sans qu'elle ne s'y attende. */

*Toujours en haillons, Woland sort de la station d'épuration et aperçoit le groupe de policiers qui traîne la petite fille en prison. *

Hey ! Qu'est ce que vous faites, vous vous en prenez à plus jeune que moi maintenant ?

Non mais ils m'écoutent même pas les vils !

*Woland engouffre ses haillons et lui même à la suite des forces de l'ordre à l'intérieur de la prison*

le chat :

***
Ses moustaches se relèvent, tout devient clair, ses yeux brillent.
Sa langue passe et repasse sur les babines.
***

T'as du poisson ?

***
Ses moustaches retombent, et ses paupières.
La petite fille, ou le poisson.

Le poisson, le poisson, le poisson !!

Le chat regarde amoureusement Holy Shit, et l'imagine déjà en train de lui servir une énorme assiette, et de lui gratouiller le ventre, une fois l'assiette finie.

La petite fille.

Immense soupir, la bulle au dessus de lui s'éclate, Holy Shit ne le tient que par la peau du cou et fixe intensément le sol.

Il se contorsionne attirer son attention, et hurle pour être sûr d'être entendu
***

Y'a ma petite fille en prison Holy ! Trouves quelqu'un pour aller la chercher !

***
Peut-être en prison y aura-t-il du poisson.
***


La petite fille :

***
Ils l'avaient mis dans une cellule. Pour trois jours.
Elle n'avait rien dit,
Elle avait préparé son repas, mangé un peu.

Puis alors qu'elle restait là, allongée sur le sol, les yeux grands ouvertes, une main vint à sa rencontre, et lui donne pleins de choses qu'elle ne connait pas.

Il lui parle, mais elle ne comprend pas trop, toute occupée à serrer les cadeaux dans sa main.

Elle serre aussi les dents, et la commissure de ses lèvres la chatouille.
Début de sourire, peut-être, mais toute emmitouflée dans son pull trop grand, personne ne le verrait de toute façon.

Son nez se fronce à cause de ses yeux qui piquent.
Elle tente de sortir une fleur flétrie de son sac pour la tendre à son gentil visiteur,
Mais déjà il s'en va.

Elle serre plus fort ses cadeaux, pour que ses compagnons de cellule ne les voient pas.
Elle les met dans une de ses multiples poches,
Pour qu'ils lui tiennent chaud.

Elle les donnera pas au chat.
***

/* Coleen secoue la tête, l'air un peu étonnée (ce qui ne change pas de d'habitude avec ce animal, décidement), et répète bêtement */

" La petite fille est en prison ? "

/* Elle lache le chat et se redresse */

" Viens, on y va. C'est pas un Fuckin'lieu pour une petite fille. Mais qu'est-ce qui s'est passé pour qu'elle se fasse embarquer ? "

*L'air pensif, Woland finit son repas dans l'auberge quand la petite fille lui dépose une fleur dans la main. Le temps de se retourner la fille est déjà en train de courir.*

Tiens, elle est sortie.

*Woland regarde la fleur dans sa main et sourit avant de se lever*

Il est temps d'y aller.

*Le jeune homme n'a pas fait trois pas à l'extérieur de l'auberge qu'un groupe de trois féroces policiers lui saute dessus. Une pierre file à toute allure et frappe un des policiers à la tempe.*

Venez-y donc !

*Le combat est aussi court qu'intense. Woland est traîné jusqu'à la prison, un sourire railleur plane sur son visage éteint. (hihi)*

Le chat :

***
Il court avec Coleen à la prison, et la bas seulement, on l'informe que la petite fille a été relachée.

D'un air contrit il lève les yeux vers la femme qui le regarde en croisant les bras.
***

Euuh, héhé. C'était pour passer plus de temps avec toi, hum ?!

***
Le stress aidant, le chat est pris d'un furieux besoin naturel, et oui, encore.
***

Retourne toi, s'il te plait.

***
Ni une, ni deux, contre le mur de la prison, puisqu'il n'y a p...
***

Miaaaw !!

Pou'quoi k't'as pissé sur le mur ?

...

Kek't'fais ici encore ?

...

T'sé ou k'ils vont les chats qui pissent partout ?

...

Allez, hop !

***
Et voilà que c'est la petite fille qui traine à présent, en cherchant le chat,
Pendant que le chat traine, en espérant que la petite fille soit plus efficace que lui pour le sortir de là.

Foutue ville qui n'autorise pas que l'on marque son territoire de manière classique... Pour un chat.

Il se demande si tous ceux qui sont là le sont pour les mêmes raisons que lui...

Il va vers l'un des détenus, qui sourit bizarrement, et s'assoit à côté de lui, en essayant de garder un air digne.
***

Si tu finis pas le poisson, moi je le veux bien.
T'es là pourquoi toi ?

Moi j'ai tué quelqu'un. Pour une fille.

***
Holy Shit et ses couettes, ça fera plus viril que pour la petite avec son chapeau. Boah, il aura tout temps d'inventer si le jeune homme lui pose des questions.

Il sort une griffe et se cure les dents d'un air qui se veut dur.
Espérons que le garçon, même avec ses haillons, sache dégoter un poisson ici.
Et que, impressionné par sa démonstration, il lui en donne un bout.
Ou les arêtes, au moins les arêtes.
***

*Woland finit par ouvrir un oeil. Tiens, revoilà ce bon vieux cachot. Un coup d'oeil aux alentours. Mmmh on dirait que me voilà en fort bonne compagnie. Il laisse glisser une main dans sa poche et constate qu'on a profité de son inconscience pour le délester de quelques éf... La prochaine fois j'éviterai de taper les flics. Il remarque alors un chat qui vient vers lui. Qu'est ce qu'il fait là lui ? On met les chats en prison maintenant ? Et voilà que le chat lui parle.*

Euh, salut.

*Woland sort une tarte à la crème et file un petit morceau au chat*

Pas de poisson, désolé.

Tu as tué quelqu'un, toi ?

Qu'est ce que j'ai bien pu faire moi ? J'étais à Naartican. Y avait des gens sur le sol un peu partout. Alors je suis allé dans une clinique et j'ai cherché de quoi les soigner... J'ai dû confondre avec la caisse.

*Woland rigole doucement avant de se tenir une côte*

Ils ont pas fait semblant cette fois.

Alors tu as tué quelqu'un pour une fille. Elle en valait la peine ?

/* Pendant ce temps-là, Coleen venait de tomber sur la petite fille, trainant aux alentours de la dite-prison. Elle se pencha en mettant la main sur ses genoux, balladeur éteint, et essaya de faire des plus sociables et attentionnée face au monde qui l'entoure */

" Petite ? Tu cherches ton chat ? Je sais où il est si tu veux. "

Le chat :

***
Il mange le plus vite qu'il peut la tarte à la crème en faisant bien attention à s'en mettre plein les moustaches histoire d'en avoir plein à lécher pour après.

Voyant que l'homme se tient une côte lorsqu'il rit, il l'imite, pour plus de crédibilité.
c'est vrai qu'un vol aurait été sympa quand même à inventer.
Classe.
***

La fille ?
Elle est pas mal.
Surtout quand elle me gratte le ventre après m'avoir ramené du poisson, hin, hin, hin.

***
Se tenir les côtes, lorsque l'on rit.

Mais le chat est sensible, et de parler d'Holy Shit, ou est ce de penser au poisson ?
En tout cas, ça lui fait tout drôle dans le creux du ventre,
Ca gargouille, ça chatouille, ça fait piquer le bout du nez.

Trois jours à rester ici,
En espérant que son compagnon a plus d'une tarte dans son sac.
***

La petite fille.

***
Elle relève son chapeau et secoue la tête de haut en bas frénétiquement.
Elle renifle dans sa manche et prend la main de Coleen.

Depuis qu'il est plus là, elle se demande bien comment elle est arrivée là, et si elle reverra sa maman, entre autre.
Et ça, le chat lui a interdit d'y penser.

Il faut vite le retrouver ...
***

/* Coleen est touchée par la petite, qui semble tellement triste... Qu'est-ce que c'est que ça ? Un élan d'instinct maternel sans doute. Shit ! */

" Allez viens " commence-t'elle en grimaçant légèrement sous cette pensée obscène, "on va voir ton chat. "

/* Elle l'emmène doucement, à son allure, vers la prison, en espérant que cela ne va pas lui faire peur en lui rapellant des souvenirs pas très droles. */

La petite fille :

Elle serre fort la main de Coleen dans la sienne.
Imperceptiblement, elle balance un peu plus son bras.

Coleen a rallumé son balladeur, même si elle ne l'a pas mis sur ses oreilles.
La petite fille balance son bras, et fait un petit saut pour éviter de marcher dans une flaque.

Puis, avisant une autre flaque, elle saute à pieds joint dedans.
C'est plus drôle tout de même.

Elle pouffe la main devant la bouche en voyant Coleen trempée.

Espérons qu'elle soit plus drôle que le chat, qui, bizarrement, l'engueule dès qu'elle fait ça.

Avant de se faire engueuler quand même, pour bien montrer qu'elle ne voulait que jouer,
Elle saute sur place, en balançant les bras et ses frusques trois fois trop grandes pour elle, elle saute, elle saute, elle tourne sur elle même, au milieu de la flaque toujours.
Elle balance sa tête, ou son chapeau, au gré de la musique.

Vrai que tenir une main ça motive, souvent.
***

*Le temps passe en silence. Woland a un temps observé ses compagnons de cellule, essayant de déterminer lequel d'entre eux l'a dépouillé. Un homme chêne, une brute épaisse, un loup et, tiens, il n'y en avait pas un de plus tout à l'heure ? Soit il est sorti, soit il se cache. Et si il se cache, il va payer. Enfin, si j'avais moins mal aux côtes. Cette pensée fait sourire Woland et il se tourne vers le chat.*

Je m'appelle Woland au fait. Et toi, tu as un nom ?

Le chat :

***
Le chat fait des allers et retours, le moral dans les griffes ( parce qu'il n'a pas de chaussettes ).
Il fait des allers et retours et prend bien soin de soupirer tout ce qu'il peut en passant devant ceux qui mangent.

Mais à part se faire raqueter et se faire traiter de mocheté, pour le moment, rien.

Les journées sont longues.

N'empêche, si Coleen et la petite fille seraient venues le sauver, il aurait pu crâner devant son compagnon.
Et même pas.

A quoi bon vivre, si celles qu'on aime ne viennent pas tuer tous ceux qui vous empêchent de les rejoindre, hmm?

Il pensait se laisser mourir à petit feu, la langue pendante, sur le dos, les pattes en l'air.
Et une jolie fille le réveillerait avec un poi...
***

ZoiiIiing ZooiiIing BoiiiIng BooIIng Zvaaaak

***
Coleen !
Sa musique, reconnaissable entre toutes, pour sa... pour sa... particularité.

Il bondit sur ses pattes, fait une petite pirouette, chasse une bête invisible, saute de nouveau sur un mur, s'écrase à terre et repart,
Tourbillon excité.

Il s'approche à pas de loup vers son compagnon, et lui saute sur l'épaule.
***

MiiiiiiiiiiiiiiiAAAAaaaaaaw !!!

***
Joueur.
Voyant que son compagnon n'a pas l'air d'aimer s'amuser comme il l'entend, il rampe jusqu'à ses genoux.
***

Je sais pas, j'ai pas de nom. Le chat de quelque chose, de quelqu'un, toujours.
On se définit par ce à qui ou à quoi on appartient, hm?

***
Un regard à droite, un à gauche.
Les autres prisonniers ne sont pas franchement ragoutants, et même s'il a entendu la musique de Coleen, il sent bien qu'elle réussira pas à le délivrer avant qu'il ait terminé sa peine.
Les policiers ont l'air si butés...

Il aplatit ses oreilles, s'aplatit lui aussi, pose la tête sur ses pattes, fait tomber le coin de ses lèvres, les fait trembler, un peu, pense à plein de choses tristes, en invente même, et lève le regard le plus malheureux possible vers son interlocuteur.
***

W... Woland, je peux dormir sur tes genoux ?

***
Les trémolos dans la voix, si ça ça ne marche pas...
***

/* Coleen était effectivement en train de se battre avec la poulice. */

" Mais laissez moi passer ! Je vais sortir ce chat de là, tout de même ! Ce n'est qu'un chat ! Oh et puis fuck, laissez-nous au moins le voir ! "

/* S'en suit quelques blablas inaudibles pour notre ami le chat, où les policiers calment le jeu, n'étant pas que des imbéciles après tout, et où Coleen réitère maintes fois sa demande, montrant la petite qui a besoin de son chat.

Elle murmure à la petite fille, une fois un marché de non-scandale conclue */

" Tiens, tu donneras ça à ton chat. "

*/ Un poisson... Qu'elle met dans les mains de la petite fille. */

" On va le voir. "

*/ Et elle emmène la petite jusqu'aux geoles. */

*Devant la détresse ultime du pauvre chat, Woland ne reste pas de glace.*

Te fais donc pas de mourons l'chat. C'est qu'un sale moment à passer, dès qu'on sort on essayera de te trouver un poisson digne de ce nom.

*Woland laisse le chat se trouver une place sur ses genoux. Une fois le félin installé, il le réconforte de quelques caresses en regardant dans le vide.*

((désolé j'ai pas vu ton message hier, je devais pas être connecté au forum))

***
Le chat ronronne tout ce qu'il peut, en se retenant quand même de léchouiller les doigts de Woland, histoire de garder un peu de sa dignité de Mâle.
Son ronron devient murmure, et il finit par s'endormir.

Ses moustaches frémissent dans son sommeil et ses pattes se remuent imperceptiblement.

La souris, la souriiiis, je l'...

Il se réveille d'un bond, les poils hérissés.

Trouillarde. Sûr que c'est elle qui lui a commandé de se réveiller pour ne pas se faire ouvrir le ventre.

Il lève les yeux.

Oh oui, des petites souris, en plus grosses que dans son rêve.
Et des souris qui sont venues pour le délivrer !

Il bondit sur la petite fille, grimpe toutes griffes sorties sur les épaules de Coleen, redescend, virevolte, heureux.

Il bondit fièrement sur les genoux de Woland.
***

Vois ! Elles sont venues me sortir d'ici ! Comme j'avais dit !

***
Un des policiers mâchonne un fin de clope et soupire bruyamment.
***

Allez, do'ors les deux. C'la fin de vot' peine. Pour l'moment, hin, hin.

***
Le chat lui tire la langue et murmure à Woland.
***

Sûr qu'il a dit ça pour crâner, pour pas dire que c'est les filles qui ont réussi à nous faire sortir. T'as de la chance de m'avoir rencontré, sinon tu aurais moisi ici !
Et... Tu vas faire quoi maintenant, dis ?

La cavalerie ! En retard évidemment.

*Woland se dresse péniblement (argh j'ai déjà chopé de l'arthrose à cause de cette cellule humide ?)*

Salut Coleen lnl, salut la fille.

Bon, je vais à l'auberge manger un bout.

*Woland regarde dans sa poche*

Erf, j'ai plus assez de pampi. Euuuh, bon, je vais travailler un peu puis ensuite je te paye un repas au poisson, ok le chat ?

On se voit plus tard

*Woland quitte la cellule en espérant ne pas y revenir de sitôt*

Le chat :

***
Tout heureux de pouvoir montrer aux filles qu'il a un nouveau copain, un peu déçu que celui-ci connaisse Holy Shit, quand même, il se lèche les babines devant la proposition de Woland, et ses yeux sortent à moitié de ses orbites tant son excitation est à son comble.
***

Oké ! Vas vite travailler alors, on t'attend la-bàs !

***
Il chantonnerait presque, s'il n'y avait la musique de Coleen qui lui arrachaient pas les oreilles.

Ils entrent dans l'auberge, le chat installe la petite fille dans un coin, et sourit à tous ceux qui sont présent, dans l'espoir de se faire payer un truc, en attendant.

Une première tournée générale est lancée à grands cris.

Le chat reprend un peu de poil de la bête, se sent un peu plus fort, et sourit de toutes ses dents.

Puis une deuxième.

Fichtre, c'est quand même pas mauvais...

Et la troisième ! La troisième ...

Le chat voit le légendaire Pampa.
Et c'en est trop, il s'écroule là, la langue pendante.
***

La petite fille :

***
Le chat lui a dit de rester sage, mais elle sent bien qu'elle va s'ennuyer, au milieu de tous ses grands, alors que son chat la laisse de côté.
Il est heureux, c'est le principal, mais...

Elle sort de sa poche quelques feutres et une feuille,

Elle dessine le chat, en gros, sur toute la feuille.
Puis Coleen, avec de magnifiques couettes jaunes.
Puis Woland, avec des bonbons dans la main.
Puis d'autres choses encore, elle a la soirée.

Elle dépasse un peu sur la table, sur ses doigts, mais c'est surement parce qu'elle est trop concentrée ...
***

*Woland est revenu, le chat avait trop bu, la petite fille s'endormait sur ses dessins. Woland laisse un peu d'argent dans une poche de la fillette et s'en va vers de nouvelles aventures.*